Généralement, une femme connait une période de fertilité d’environ 40 ans. Quand les règles cessent avant les 40 ans, une femme connait dès lors une insuffisance ovarienne prématurée, ce qui occasionne naturellement l’infertilité car il n’y a plus d’œuf à féconder. Dans cet article, nous allons aborder en détail le sujet de l’insuffisance ovarienne puis dans le dernier paragraphe, nous allons conclure sur un traitement qui peut faire croître vos chances de tomber enceinte. Avec les conseils qui y sont abordés, votre taux de réussite peut augmenter de plus de 95 % malgré cette maladie !
Si vous êtes victime d’insuffisance ovarienne prématurée, vous sentez le plus souvent que vos règles s’espacent, que le syndrome prémenstruel s’intensifie, que des bouffées de chaleur apparaissent. Ces symptômes peuvent durer des mois voire des années. Dans la mesure où l’insuffisance ovarienne ressemble à une ménopause précoce, les symptômes sont identiques à ceux de la ménopause. Les conséquences résultent sur une grossesse difficile.
L’âge influe sur le risque. Plus l’âge avance, plus le risque grandit de contracter cette pathologie. Voici des statistiques officielles sur l’insuffisance ovarienne :
- 1 femme sur 10 000 avant l’âge de 20 ans contracte cette pathologie.
Et comme énoncé en amont, le taux augmente au fil des années :
- 1 femme sur 1 000 à l’âge de 30 ans contracte cette pathologie.
- 1 femme sur 250 à l’âge de 35 ans contracte cette pathologie.
- 1 femme sur 100 à l’âge de 40 ans contracte cette pathologie.
Ce qui différencie l’insuffisance ovarienne et la ménopause précoce
Selon différentes études, la ménopause apparait entre 45 et 55 ans, en moyenne à 51 ans. Environ 1 % des femmes observent leur cycle ovarien se terminer avant 40 ans. On désigne cela comme une ménopause précoce ou insuffisance ovarienne. Ces deux termes sont désignés et utilisés de manière interchangeable. Lors de chaque cycle ovarien, un follicule situé dans les ovaires grandit et libère un ovule environ 2 semaines après. Ainsi, tous les mois le follicule s’éteint. Or, les follicules ont un nombre déterminé bien avant la naissance, c’est ce qui « appelé réserve ovarienne ».
Connait-on les causes ?
En dehors de problèmes génétiques, la cause reste inconnue dans plus de 90% des cas. Il est important de réaliser un bilan endocrinien et génétique afin de cibler une éventuelle cause. Les raisons possibles sont la chimiothérapie, la radiothérapie ou les radiations. En effet, elles peuvent endommager la fonction ovarienne. La cause dépend également de l’âge de la patiente et d’autres pathologies endocrines auto-immunes.
Symptômes de la maladie ?
Un certain nombre de symptômes existe et vont apparaître au fil du temps. On peut citer :
- l’irrégularité des règles (une absence de 3 mois consécutifs doit vous alerter)
- des bouffées de chaleur,
- une sécheresse vaginale,
- une diminution de la libido,
- une irritabilité,
- des sautes d’humeur,
- des sueurs nocturnes,
- des insomnies.
Comment établir un diagnostic ?
Un cycle irrégulier ou l’absence de règles vous fera vous rendre chez votre médecin. Celui-ci réalisera des examens sanguins pour déterminer si une concentration élevée de l’hormone FSH est matérialisée. L’hormone lutéinisante (LH) et les œstrogènes seront également analysés.
Tomber enceinte malgré une insuffisance ovarienne ?
Cette situation n’amenuise pas les chances d’enfanter dans la plupart des cas. Il est prouvé qu’une grossesse spontanée peut survenir chez 5 à 10% des patientes qui connaissent une insuffisance ovarienne prématurée.
Si ce n’est pas le cas, différents traitements existent comme le recours au don d’ovocytes, avec de bonnes chances de succès. Lors d’insuffisance ovarienne suite à une chimiothérapie ou à une radiothérapie, il est possible de connaitre la rémission spontanée, c’est-à-dire que les ovaires recommencent à fonctionner sans intervention.
L’envie d’avoir un enfant est légitime. Lisa, qui a connu des soucis d’infertilités pendant près de 10 ans a pu accoucher de 2 enfants. Elle les a eus après l’âge de 40 ans. De ce qui ressort de son expérience, elle a pu comprendre que la fécondation est liée à une meilleure appréciation de son métabolisme. Elle a souhaité aider celles qui connaissent des difficultés à réaliser leurs rêves de fonder une famille à enfanter. Plus de 100 personnes ont connu des résultats après 1 à 2 mois grâce à ses conseils. Nous vous recommandons d’écouter son témoignage en cliquant sur ce lien.
